Deux mois de Comix Pouf!

Chère lectrice, cher lecteur, bonjour ! Aujourd’hui est un jour particulier puisque nous fêtons le deuxième mois complet du Comix Pouf : le 28 février était publiée la première note sur ce blog, suivie de près par mon compte-rendu sur l’état de la Bande Dessinée en 2006, “année de la gamellisation”, article qui a fait beaucoup de bruit dans le microcosme et au delà et qui me vaut d’être invite dans tous les coin de France (et au delà) pour defendre mon point de vue. Mais trêve d’auto-congratulations, place au bilan. Le Comix Pouf, après deux mois de navigation sur le web, à raison d’une note tous les deux jours, est devenu une valeur montante dans les milieux financiers, qui sont de plus en plus en plus nombreux à nous suivre. J’en veux pour preuve le rapport qu’à bien voulu effectuer pour nous mon ami Bobby Gettings, et qui indique clairement la progression de la valeur CXP dans les milieux d’affaires. Le graphique ci-dessous est assorti d’un commentaire en anglais à l’intention des banquiers et des traders de tous pays. Enfin, pour fêter dignement cet anniversaire, nous vous offrons plus bas une interview du rédacteur en chef du Comix Pouf!, j’ai nommé Grospatapouf himself.



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nd call the file remount (or any other name you want).
The function must also be compiled as usual if the program refers to its address, because that can’t be inlined.
The client is responsible for a presentation of the text to the user.
There had been some negligence, some carelessness, you see, when father was ill.
Definition at line 215 of file remote-ext.
But no one will believe me.
Except where noted otherwise, each counter is available to monitor any of the three services.
Again they met, they started, they went on.
But no one is to stop even to check physicals until I order it.
It wasn’t just the look of them.
Bobby Gettings





INTERVIEW DE GROSPATAPOUF


- Alors, monsieur Grospatapouf, où en êtes-vous de votre régime ?

- Oh ! Ne m’en parlez pas ! Je prends toujours mes biscottes Heudebert, mais j’ai ajouté de plus en plus de beurre et deux grosses cuillères de confiture de myrtilles par tartine. Je traîne pas mal dans la cuisine le matin... alors je mange.

- Du mal à se réveiller ?

- Vous savez, la critique BD, passé 40 ans, c’est déprimant... Il y a tout le temps des auteurs nouveaux, qui publient chez des éditeurs nouveaux, et qui dessinent de plus en plus vite. Je bénéficie d’un très bon service de presse, un gros carton tous les matins rempli de livres, mais je préfèrerais un room service avec plateau déjeuner.

- Vous lisez beaucoup ?

- Non, rien, vraiment je ...

- Sinon nous avions promis de révéler votre emploi du temps, dites-nous tout !

- Eh bien, je me lève à 5 heures du matin, je consulte ma messagerie pour éliminer tous les spams qui se sont accumulés depuis la veille, puis je vais me doucher. Ensuite, je prends un solide petit déjeuner. Tout cela me mène aux alentours de 8 h, heure à laquelle je reçois mon carton de service de presse. A partir de ce moment-là la journée est fichue, je ne fais plus rien de bon.

- Mais, euh... comment occupez-vous votre journée, alors ?

- Oh... je suis très lent de toute façon. A partir de 8 heures, les choses se passent toujours un peu de la même façon. En général, je pars à la recherche d’un cutter pour ouvrir le carton. Puis, quand je l’ai trouvé, je procède au dépeçage.

- ?

- Ah ! Le dépeçage est une activité ludique de mon invention qui consiste à découper les emballages de colis dont je suis le destinataire. Je crée des formes variées au gré de mon inspiration. Ensuite je les expose. J’ai une très belle collection.

- Mais... et les livres ?

- Oh.. ça...

- Ah ah ah ! Monsieur Grospatapouf, vous l’avez compris, ne tient pas à divulguer tous ses secrets. Mais... une dernière question monsieur le rédacteur en chef : comment devient-on critique BD ?

- Oh... moi, vous savez, j’ai raté ma vie, alors...

- Merci monsieur Grospatapouf !