mardi 12 juillet 2011

Les Assises à roulettes de la Bande dessinée


Les Assises à roulettes de la Bande dessinée se sont ouvertes ce week-end à Trembiniais-les-Foys dans une ambiance studieuse mais très décontractée. Il faut dire qu'on ne peut trouver plus confortable pour réfléchir à la Bande dessinée, qu'un fauteuil à roulettes qui allie, de même que l'image narrative, fixité et mobilité. Nos contributeurs, une petite troupe de sémioticiens, esthéticiens, et Neuvième-Artologues, ne s'y sont d'ailleurs pas trompés : on les a vu s'affaler en cœur dans leur siège ambulant, qu'ils n'ont pas quitté de tout le séjour, avançant, reculant, se croisant et dessinant par leur trajet les plus incroyables arabesques, dans une dialectique parfaite qui unissait enfin les lignes de la pensée à la trace fulgurante de l'intrument. Il semble que grâce aux fauteuils roulants des Assises à roulettes de la Bande dessinée, les théoriciens des littératures dessinées ont enfin trouvé la méthode unissant, comme les deux roues d'une même charrette, théorie et création. Loin des accablantes universités d'été, on assiste ici au déplacement de la pensée qui enfin n'est plus un handicap pour le 9e Art, mais qui se trouve au contraire véhiculée par lui — passagère et guide d'une folle sarabande dessinée !

2 commentaires:

Ale a dit…

On dirait bien que vous n'avez pas été invité.

Anonyme a dit…

Ou à contrario qu'il a assisté à tout celà in live