mardi 29 mars 2011

Résultat de notre grand sondage : la prochaine victime de Joann Sfar sera ...

CARLOS !
Et oui, Joann Sfar, après quelques essais (carnets à paraître prochainement) n'a pas tenu compte de l'avis du public (voir résultats ci-dessous) et a jeté son dévolu sur notre fantaisiste animateur chanteur préféré, pour un album qui sera prépublié par Télérama cet été. Pour se faire pardonner, l'auteur de Chat du rabin nous a offert en avant-première la couverture du Télérama du 16 juillet 2011 :

14 commentaires:

Anonyme a dit…

il est juif, Carlos?

ChR a dit…

"une" hymne, vraiment?

GROSPATAPOUF a dit…

Ah ces journalistes de Télérama ! Merci monsieur Rosset, c'est corrigé.

yolm a dit…

"un divan gonflable à ligne de flottaison variable."

Vous êtes sûr de ne pas être Johann Sfar?

Aba Sourdi a dit…

Ha ha, excellent ! Bravo monsieur Patapouf ! :D

(mention spéciale aux "carnets à paraître prochainement")

(Mais d'où est donc tiré ce dessin ??? Si c'est une imitation de Sfar, c'est vraiment bien imité.)

GROSPATAPOUF a dit…

La réponse en cliquant sur l'image !

ChR a dit…

Enfin la preuve des liens entre la catho Dolto et l'anar Brassens (via leur enfant secret)

Aba Sourdi a dit…

Ha ha, ok, au temps pour moi !

Vraiment grotesque cette couverture, à croire qu'il a voulu me donner raison concernant mes reproches d'un Brassens ridiculeusement sautillant et souriant dans les bouquins.

Anonyme a dit…

sautillant et souriant? les bd du livre sont ultra mélancoliques et ne parlent que de mort, de solitude et de misère. Tu l'as vraiment lu le livre?

Aba Sourdi a dit…

Non, pas lu le gros bouquin qui m'a l'air déjà plus intéressant en effet, surtout les pages qui font carnet de Sfar car faut pas oublier que j'adore Sfar à la base. Mais ce sont les illustrations du recueil de chansons qui collent mal avec l'idée que je me fais de Brassens : dessins trop souriants et baroques, oui, alors que Brassens m'évoque un flegme pince-sans-rire. Comme a dit mon collègue libraire : "mais Brassens peut pas faire de karaté, ça colle pas !!"

Mais bon, le but c'est que Sfar nous montre sa propre vision de Brassens, donc pas grave que ce ne soit pas la mienne. Le seul problème c'est que cette vision forcément omniprésente avec une expo, deux bouquins et plein de promo devienne LA SEULE vision possible et que cette ostentation mène à un dégoût dû au trop-plein, dégoût qui va faire oublier les qualités de la démarche, ce qui est déjà en train de m'arriver. C'est chiant l'art pour ça, c'est comme si un mec te montrait sans arrêt son cerveau, c'est un peu lourd au bout d'un moment.

GROSPATAPOUF a dit…

Oui, mais à force de faire toujours ses propres visions personnelles et subjectives tout à fait relatives et qui lui appartiennent, sans s'attacher à une réalité qui d'ailleurs n'existe pas puisque tout le monde a la sienne, Sfar ne fait-il pas toujours le même portrait, enfumé ou sautillant, celui de lui même ?

Anonyme a dit…

oui mais est-ce que ça n'est pas exactement ce qu'on attend d'un auteur?
depuis pascin, le banquet de platon, jusqu'à Brassens, oui, c'est la même pensée qui avance.
Après, c'est une question de goûts, mais j'ai pas l'impression que johan se répète d'un livre à l'autre.Je trouve que Chagall était très mélancolique, et Brassens encore plus triste.je trouve qu'il traite de la même façon les persos imaginaires de Klezmer où des auteurs réels, ou son chat. C'est sa voix. Tu trouves qu'il fait du sur place? Moi non. Mais moi j'ai même adoré le petit prince, alors j'imagine que je suis personna non grata ici.

GROSPATAPOUF a dit…

Mais non, tous les gentils anonymes sont grata ici.
Eh oui, tu as sûrement raison, on écrit toujours le même livre, on creuse toujours le même sillon quelque soit le sujet.

Aba Sourdi a dit…

Tout à fait d'accord sur "Chagall en Russie" qui est bouleversant.

Le problème de Sfar c'est le manque de discrétion et la surproduction. Combien de carnets inutiles (ceux de Shampooing), combien de merchandising sur ses grands projets hors-BD qui se suffisaient à eux-mêmes (super le film sur Gainsbourg mais quel intérêt les deux livres ? sûrement super l'expo sur Brassens mais y'avait-il vraiment besoin de deux livres là encore ?). Une Oeuvre, pour être pleinement admirable et cohérente, ne doit pas se perdre comme ça.

Bon mais ça doit être mon côté à la fois écolo et libraire : un peu marre du papier, parfois.